Son oeuvre :
- les Cariatides (1842) -les Stalatites (1846) -Odes funambulesques (1857) -Petit traité de poésie française (1872)
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Les
débuts
Né à Moulins
(Allier), venu à Paris dans son enfance, il publia à dix-neuf ans son premier
recueil de poèmes, les Cariatides, salué par Baudelaire. Encouragé par Victor
Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie (les Stalactites,
1846, les Odelettes). Les Odes funambulesques (1857)
consacrèrent son talent, et furent suivies par d'autres recueils (les
Améthystes, les Princesses et les Exilés, 1867!; les Occidentales,
1869). Par ailleurs, il rédigea ses souvenirs dans l'Âme de Paris, puis
dans Mes souvenirs (1882) et écrivit des contes rassemblés dans Madame
Robert (1887). Pour la scène, il composa des pièces en vers, mais la
meilleure est en prose : il s'agit de la comédie historique Gringoire
(1866), dédiée à Victor Hugo qui avait mis en scène le héros, un jeune poète,
dans Notre-Dame de Paris. Il collabora aussi comme critique dramatique
et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir (1850) puis le
National (1869).
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Adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et ennemi
de la dérive larmoyante du romantisme, il s'attacha au culte de la beauté,
cisela la rime, qui est pour lui tout le vers, rechercha la pureté formelle. Sa
poétique s'exprime dans un Petit Traité de poésie française (1872). Son
goût pour la Grèce antique annonce l'œuvre d'un Leconte de Lisle. Il influença
également Mallarmé, Verlaine, Catulle Mendès, François Coppée, Alphonse Daudet.
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