Poésies de Silvaine Arabo
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Tu vas rire dans le soleil
Absoudre au plus haut
Toutes les feuilles vernies
Au sommet des branches
Et quelqu'un meurt
Quelque part
Tu as tes airs de saltimbanque
Ton lustre de saltimbanque
Parmi le beau silence vibrant
De la vie qui recommence
Et quelqu'un meurt
Quelque part
Les navires t'embarquent loin
Vers les grappes bleues des vignes
Tu souris au moindre amant potentiel
Psalmodies ivresses muettes point d'ancrage
Et quelqu'un meurt
Quelque part
Parmi les grandes lames de fond
Tu privilégies le coeur sa cohorte d'as
Quatre rois en majesté
Pour un combat de plus
Et quelqu'un meurt
Quelque part
Il y a des oiseaux d'or
Au milieu des calices
De grands pardons qui descendent
Doux comme la mer
Et quelqu'un meurt
Quelque part
Dans cette paix du soir
Où les squales aux longs yeux
Réinventent les neiges éternelles
Et ce jeu du feu qui tournoie sur le temps
Et quelqu'un meurt
Quelque part
Dans des craquellements de feuilles
Le givre qui ruisselle
Quelque part
Quelque part
Au fond de la mémoire.(Avoir et Ètre)
Tu viens du pays très haut
de ces plateaux de neige
où bourdonnent les ruches blanches
Tu viens des profondeurs du Feu
là où s'annulent
les fréquences hautes des désirs réciproques
Tu me harcèles de toute absence
ton rire de crête dans mes poumons multiples
kaléidoscope, girophare, geyser, jeux d'eaux
On dirait des morceaux de soleil
concassés dans la brume haute
et l'instinct de forge de Ta Roue.
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