Poésies d'Etienne Toko-Nzaba
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  1. Ponton

     Ponton

Ô toi la Pointe-Noire
des nuits et des foires
attractions nocturnes
euphorie mélodie diurnes
côtes sauvages
au cours des âges
des traces d'empreintes
dans ton enceinte
des murailles de sable
séjour réjouissable
traces d'amour
aux portes d'une tour
faite de sable
vraissemblable
traces de baleine
me laissent en haleine
pas l'haleine des fleurs
je suis rempli de peur
dans tes eaux
autour de mes os
des souvenirs
me font revenir
aux temps des beaux jours
et que dire
sans redire
de l'eau amère
symbole de la mer
des bateaux des vagues
jaillissent sans blagues
remplissant tes côtes
l'eau qui coule
près de mon pôte
qui se roule
qui se tourne
le dos dans le sable
qui déssine comme le sabre
des sillons dans ses pieds nus

Ô Ponton
te reverrai-je un jour?
traces d'un inconnu
traces d'affection
d'un enfant noir
fruit des tes entrailles
prie que tu ne dérailles
le voile du soir
coucher du soleil
sans pareil
un jour s'en va,
comme dans une samba
un autre vient
un temps de chien
ou temps de pluie?
sur tes côtes sauvages
je rêve d'un autre âge
d'or et de perles
enfant d'ébène
sur ton cou déferlent
des jours de peines
et ta face pleine
des joues creusées
puisque tu as osé
de tes chants d'espoir
défier tout désespoir
les montagnes s'écrouleront
tes instincts sécoueront
les antres noirs de l'océan
s'évanouiront dans le néant
les portes d'obstacles
avec tes oracles
de zèle des ailes
t'emporteront
dans un séjour
sans détours
vers le sommet de la montagne
à l'horizon un ciel d'azur
embrassera tes pas sûrs
comme la gloire dans un montage
d'un film de teneur héroique splendide

Ô Pointe-Noire
d'un enfant noir
sorti du noir
dans les ténèbres du soir
comme dans une histoire
une légende de Loango
Pointe-Noire
ville sublime
port maritime
le feu dans l'âme
pas comme Morlane
le poête s'inspire
avec un soupir
sur tes plages sauvages
projété loin de son âge
vers la gloire de La Fontaine
pour abreuver
sa soif auprès d'une fontaine
se rasssasiant
de la sagesse du passé
dans les lignes sacrées
de l'inspiration
rempli d'admiration
parchemins cachés
aux yeux de l'athée

Pointe-Noire jadis Ponton
humblemtent je baisse mon ton
car le bruit de tes vagues
agitées comme le feuillage
par un vent d'une tornade
comme le son d'une grenade
parle plus fort que ma voix
un jour viendra
ta lueur se lèvera
ton sourire rejaillira
au coeur des mers
les murs d'eaux ta parure
tes vagues comme une fourrure
loin des jours amers
tu seras encore Ponton

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