Poésies d'Orélye Ménor
Retour au menu
Actes
Dans le silence nocturne, je suis à l'écoute
Comme un loup guette sa proie, je suis à l'affût
La lune, seule, est témoin
Je suis seule, responsable de mes actes
Et pourtant…
Là-bas, une voix, l'effluve d'un parfum oublié
Les notes d'une musique lointaine…
Mais tout ça c'était avant
Avant. Qu'était-ce ?
La fin est le commencement
Le commencement de l'Après
De mon Après
Une sérénité sans interruption
Un soulagement intense
Et une nouvelle connaissance de soi
Que la mort est douce devant cette vie perdue à jamais…
A mort
Amante inaccessible
Mes lettres te vivent
Ma voix te chante
Et mes gestes…
Dans les ténèbres qui t'entourent
Déesse immortelle
Ta musique me berce
Et mes gestes…
Belle et magnifique
Ton regard m'enflamme
Ta sœur ma Vie m'abandonne
Et mes gestes…
Nos mains réunies
L'éternité s'ouvre devant nous
Et mes gestes se mêlent aux tiens
Pour entamer ce ballet infernal.
Les amoureux de la place de la République
La pénombre d'une nuit sans étoiles
Une bougie allumée
Tel est le combat sur cette toile
Entre lumière et obscurité
Mais lorsqu'en ce jour de fête
Toutes deux réunies pour le meilleur
Le plus beau geste s'apprêtent
A commettre sans peur
Alors la barrière du combat
La haine et son cortège de désespoir
S 'effondrent et pas à pas
Toutes deux se voient dans le miroir
Reflet diabolique d'une négation
D'une contradiction ou les deux à la fois
Parce qu'il est si dur de faire attention
Quand deux coeurs différents se reconnaissent parfois
La plus belle des histoires d'amour
Est cependant aussi la plus cruelle
Car si elle dure toujours
Dans les contes c'est qu'elle ne peut être réelle
La noirceur la protégeait de son manteau
Elle, lueur fragile et éphémère
Enlacée sans connaître de fardeau
Elle rêvait face au temps aux prières
Les amoureux goûtaient à la saveur du temps présent
Sans savoir que celui-ci de son œil mutin
Les regardait en savourant d'avance l'instant
Où tous deux solitaires partiraient dans le lointain.
Rêve fantastique
J'avais un rêve
Je rêvais d'un monde merveilleux
Qui n'existait que dans l'Ombre,
Cette Ombre que tu aimes.
Je rêvais de couchers de soleil,
De forêts verdoyantes
De ruisseaux chantants
D'animaux oniriques.
Je rêvais d'être la princesse
La magicienne de ces lieux
Pieds-nus dans l'herbe
Tapis royal de mon palais.
Tu entrais à ton tour,
Seigneur d'une lointaine contrée
Seul à posséder la clé de mon cœur
Tu t'en servis pour pénétrer mon âme.
Les légendes louant tes exploits
Les sorciers maudissant tes pouvoirs
Tu t'arrêtas près de moi
Me laissant une place dans ton histoire.
Les dragons survolant les près,
Les licornes caracolant et jouant
L'alliance et l'amour d'un prince
Et d'une fée bénissant.
Retour au menu Écrire à l'auteur de ces poèmes : orelye_menor@yahoo.com