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Matiaire
S'arracher à un etre pour de la romance
S'effarouchant de fripper entre des bras rances
Oublier avoir égaré le coeur des reves
Propulsant la vie par vives pulsions de sève
Jeter des croches avides au hasard des nuées
Afin de s'attirer d'exhalantes buées
De soufre, de lave, de tourbillons vivants;
Pour un instant, refuser de serrer les dents
Les bouffées de passion ont des visions de meurtre
Tissés d'incolores tourments de solitude
Ceignant d'un filet de suicide qui s'y heurte
Chimères vampires, recrachez nos poussières
Qu'elles se déversent, humides, sur les bras rances
De l'etre qui, seul, pourra panser nos matières.
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| Écrire à l'auteur de ces poèmes : cleophane@caramail.com |